L'addiction aux glucides explique, pourquoi tenir un régime sans sucre est si difficile.
Un article du New York Times s'est récemment intéressé aux raisons pour lesquels tenir un régime sans glucide est si complexe.
Une des raisons principales serait liée au processus hormonal dans les corps et aux effets physiologiques de la consommation de certains carbohydrates.
Plus vous relâchez d'insuline, plus vous avez besoin de glucides.
"Une fois que vous êtes exposés aux carbohydrates et que votre niveau d'insuline augmente, l'energie finira dans les cellules de graisse cela prive vos autres cellules de l'énergie normalement consommée. Vous compensez donc en ayant faim, surtout de sucre. Une montée brusque de l'insuline implique un besoin de carbohydrate accru." Dr. Robert Lustig, pédiatre et endocrinologue à l'Université de Californie, San Francisco, via The New York Times.
Les sucreries peuvent être un problèmes à cause des différentes réactions du corps au sucre.
Le manque de sucre serait lié à la zone de récompense du cerveau, comme d'autres substances addictives.
Le sucre stimule la libération de neurotransmetteurs appelés dopamine, qui produisent une sensation de manque qui peut être agréable.
L'auteur suggère que que la stratégie principale serait d'éviter le déclencheur.
"Il est difficile de résister à la junk food dans notre environnement, mais on peut clairement faire des efforts à la maison en retirant toutes les tentations." Laura Schmidt, spécialiste en addiction à l'Université de Californie, San Francisco School of Medicine, via The New York Times.
Un conseil important est de prévoir et éviter les situations qui réduisent votre volonté ou augmentent le manque.
L'article rappelle aux lecteurs que n'importe quel régime est un engagement à long terme.
L'auteur ne néglige pas la difficulté de combattre une addiction et souligne l'importance de se fixer des objectifs alimentaires et diététiques.
"C'est un système puissant qu'il faut déconstruire, que l'on parle d'addiction ou de maladie. Ces habitudes sont ancrées dans notre cerveau et notre esprit depuis des années. Améliorer sa santé demande une vision d'avenir." Laura Schmidt, spécialiste en addiction à l'Université de Californie, San Francisco School of Medicine, via The New York Times