En déplacement à Papeete (Polynésie française), le président français Emmanuel Macron, dont le discours était très attendu sur la question des essais nucléaires réalisés par la France entre 1966 et 1974 dans le Pacifique, a affirmé que le pays « avait une dette » envers la Polynésie française. « J'assume et je veux la vérité et la transparence avec vous », a déclaré le chef de l'Etat devant les responsables polynésiens, affirmant que
les victimes de ces essais devaient être mieux indemnisées. « La nation a une dette à l'égard de la Polynésie française. Cette dette est le fait d'avoir abrité ces essais en particulier ceux entre 1966 et 1974, dont on ne peut absolument pas dire qu'ils étaient propres ». Il n'a en revanche pas prononcé le mot de « pardon » qui était réclamé par des associations de victimes de ces essais.