« C'était une femme extraordinaire » : dix ans jour pour jour après sa disparition, les fans de la diva soul Amy Winehouse pensent toujours à elle. A Londres, dans le quartier de Camden, beaucoup sont venus lui rendre hommage, devant sa statue métallique arborant sa fameuse coiffure en ruche et qui trône près du marché londonien depuis 2014. Parmi eux, Ravi, qui a tenu à déposer des fleurs pour commémorer le souvenir de la chanteuse à la voix grave, décédée des suites d’une overdose à 27 ans.
« Quand je traverse des périodes difficiles, j'aime écouter sa musique,
elle m'aide et résume ce que je ressens », confesse-t-il.
En ce triste anniversaire, « c'est une chose importante en tant que fan que de se souvenir d'Amy pour ce qu'elle était », ajoute Reese, un étudiant de 16 ans. « Le public se souvient d'elle comme d'une droguée, regrette-t-il, mais nous devrions nous souvenir d'elle pour son talent, son
style, son attitude que personne d'autre n'osait avoir ».
La Britannique, multirécompensée pour son album "Back to Black" en
2006, a toujours mis beaucoup de ses expériences personnelles dans ses chansons, imprégnées d'influences jazz et soul. Elle y parlait souvent de ses problèmes d'addiction à l'alcool et la drogue, qui ont fini par affecter ses performances et susciter l'intérêt des paparazzi avides d'une photo d'elle au plus mal, dont raffolaient les tabloïds britanniques.