Des centaines de personnes sont venues accompagner Patrick Boré ce matin dans son dernier voyage. L’ancien maire LR de La Ciotat pendant 19 ans, sénateur des Bouches-du-Rhône, est mort dans la nuit de dimanche à lundi des suites d’une longue maladie. Il avait 64 ans.
Nadine, son épouse, était soutenue par François Colombani, son ami et son directeur de cabinet. A leur côté, sa fille, Alicia et son fils Julien, sa sœur Christine et sa mère Rose Marie. Puis les proches et les amis, de nombreux amis de longue date. Un second cortège était constitué par les personnalités : dans les premiers rangs Gérard Larcher, président LR du Sénat, Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat, Martine Vassal, présidente LR du Conseil départemental et de la Métropole, Renaud Muselier, président LR de la Région Sud, Ferdinand Bernhard, maire de Sanary et président de la communauté d’agglomération Sud Sainte-Baume, Xavier Bertrand, président de la Région des Hauts-de-France, Christophe Mirmand, préfet de Région, Bernard Deflesselles, député LR de la 9e circonscription, Arlette Salvo, maire LR de La Ciotat, Benoit Payan, maire PS de Marseille, Roland Giberti, président UDI du Territoire, Joëlle Mélin, députée européenne RN…, de nombreux élus de la région comme le maire de Toulon Hubert Falco, et le conseil municipal de La Ciotat quasiment au complet. Le cortège a poursuivi sur le port au son des sirènes des chantiers navals jusqu’à l’église, accueilli par la population et une haie d’honneur formée par les pompiers du centre de secours, les membres de la Société nautique, ceux de la Société de sauvetage en mer et la Police municipale…
Dans l’église, tandis que le public finissait de prendre place, quelques notes de guitare de Francis Cabrel retentissaient : "Une colline comme il y en a partout, dans chaque cœur il y a un printemps caché…"
Entre témoignages d’amitié, souvenirs professionnels et combats politiques, Arlette Salvo, Martine Vassal, Renaud Muselier, Bernard Deflesselles et Gérard Larcher ont adressé non sans émotion, quelques mots à leur ami et partenaire "Patrick" qu’ils ont accompagné parfois pendant plusieurs décennies.
A l’issue de la cérémonie, des chants corses et des applaudissements fournis ont accompagné la sortie du cercueil. Applaudissements repris également à l’extérieur de l’édifice. Puis, les voitures sont parties vers Aubagne où Patrick Boré devait être incinéré, au son des sirènes des chantiers et cornes de brumes des bateaux du Port-Vieux, la vue qu’il avait de son bureau au 4e étage de la mairie.