Président du jury ou pas, Spike Lee reste un homme en lutte. Mardi soir, en marge de la cérémonie d’ouverture du festival de Cannes, le réalisateur américain s’est montré particulièrement incisif à l’égard de certains gouvernants (Trump, Bolsonaro, Poutine), qualifiés de « gangsters ». Le réalisateur, notamment, de « Do the Right Thing », a également fait le parallèle entre ce film, sorti en 1989, et les récentes victimes de violences policières aux Etats-Unis.