A l'occasion de la sortie de Je prendrai les armes s'il le faut ...,
nous avons rencontré la Tunisienne Dalila Ben Mbarek Msaddek, avocate militante et Valérie Urman, journaliste française qui a recueilli son témoignage.
Ce livre se lit comme un roman autobiographique, avec rebondissements, moments de suspense, d'effroi ou d'émotions.
Fille d'un instituteur emprisonné pour ses idées démocratiques sous Ben Ali et d'une mère coiffeuse qui a trimé pour donner la meilleure éducation à ses deux enfants, Dalila Ben Mbarek Msaddek est devenue avocate. Fondatrice du mouvement citoyen Doustourna suite à la révolution tunisienne, celle qui disait ne pas s'intéresser à la politique, s'est dévouée corps et âme à la cause des femmes tunisiennes. Menacée de mort ce jour fatidique du départ de Ben Ali, craignant pour ses filles, Dalila Ben Mbarek Msaddek poursuit la lutte pour que l'égalité entre les hommes et les femmes ne soit pas remise en cause.Â
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