Viktor Orban se défend après les critiques sur une loi jugée homophobe .
Le Premier ministre hongrois s'est exprimé suite à une lettre conjointe de la France, l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie et le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.
La lettre signale des "menaces contre les droits fondamentaux et en particulier le principe de non-discrimination en raison de l’orientation sexuelle".
Le chef d'État s'est défendu en affirmant que la loi concernait la sexualité en général et la façon dont l'éducation se devait de l'aborder.
Cette loi concerne la façon dont un enfant apprend la sexualité. Ce sont des questions difficiles et les décisions à ce sujet sont exclusivement l’affaire des parents. L’Etat doit créer les conditions pour que les parents puissent exercer ces droits, Viktor Orban.
Le Premier ministre néerlandais, Mark Rutte, a souhaité exprimé son mécontentement lors du sommet exceptionnel organisé par l'UE.
Pour moi, ils n’ont plus rien à faire dans l’UE, mais je ne suis pas seul à décider. Il y a vingt-six autres pays, Mark Rutte, Premier ministre néerlandais.
Il n'existe pas de réelle procédure pour exclure un pays de l'Union européene.
L'Union européenne semble vouloir essayer de faire "plier" Budapest sur la question de cette loi mais se heurte à de nombreuses difficultés
