A dix jours du premier tour des élections régionales et départementales, notre invitée « espère que la participation va être la plus forte possible ». « Ce sont des élections importantes, ajoute Aurore Bergé, j’espère qu’elles vont susciter de l’intérêt ! »
Et concernant LREM, cette dernière se montre philosophe : « Il ne faut pas oublier que nous partons avec aucun président de région sortant, tout simplement car nous n’existions pas lors des dernières élections régionales ! Nous voulons nous ancrer durablement et l’ancrage dans les territoires prend du temps. »
« On ne peut pas nous reprocher de ne pas avoir l’ancrage de ceux qui sont là depuis 20 ans ou 30 ans, analyse-t-elle encore. Mais dans beaucoup de ces régions, on observe de la lassitude ou des difficultés de gestion. Et puis, il ne faut pas non plus de concurrence malsaine entre les collectivités territoriales et l’Etat. Pendant la crise, on a vu des régions qui avaient pour ambition d’être des adversaires de l’Etat. Cette concurrence malsaine se ressent lorsque les candidats ont d’autres agendas, comme Bertrand et Pécresse, qui visent la présidentielle ! »