Vingt-neuf cas supplémentaires de contamination au variant indien, rebaptisé « Delta » selon la nouvelle nomenclature adoptée par l’Organisation mondiale de la santé, ont été recensés dans les Landes, ainsi que l’a annoncé un communiqué de l’agence régionale de santé (ARS) et de la préfecture vendredi. Mercredi, ces deux organismes avaient révélé l’existence de deux premiers cas au sein d’une famille de ce département.
A ces trente et un cas avérés, l’ARS en ajoute par ailleurs une « vingtaine d’autres », sur la base d’une estimation.
Selon l’agence, « les cas positifs au Covid-19 n’ont pas tous donné lieu à [une] utilisation de la méthode de séquençage [qui] permet d’identifier le variant » Delta. Cette cinquantaine de cas peut être « regroupée au sein d’une quinzaine de foyers de contamination », notamment familiaux, explique l’ARS, « sous réserve des résultats des investigations encore en cours menées pour croiser les données et remonter les chaînes de contamination ».
Les trente et un cas avérés concernent six communautés de communes, ajoute l’agence dans son communiqué, publié vendredi soir.
« Nous traquons [le variant Delta] de la manière la plus déterminée qui soit », a affirmé dimanche sur BFM-TV le ministre de la santé, Olivier Veran, assurant que les autorités « n’enregistrent pas de diffusion communautaire de ce variant, c’est-à-dire qu’il n’y a pas d’extension de l’épidémie ».
« Il n’y a pas du tout la même situation en France qu’en Angleterre », a promis le ministre, faisant référence au rebond épidémique enregistré au Royaume-Uni et potentiellement causé par le variant Delta.