"En nous lavant le cerveau" avec la propagande chinoise, ils voulaient qu’on "devienne comme des robots". Sayragul Sauytbay, citoyenne chinoise d'ethnie kazakhe, a passé quatre mois en 2018 dans l’un des camps construits par les autorités chinoises dans la région du Xinjiang, où sont "rééduqués" des centaines de milliers de personnes, principalement des Ouïgours. Ayant réussi à s’en sortir, cette ex-directrice d’école maternelle est aujourd'hui réfugiée en Suède. Son témoignage glaçant paraît dans un livre, "Condamnée à l’exil", co-écrit avec une journaliste allemande, qui vient de paraître en France.
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