En 2017, un vent de renouveau planait sur les relations franco-africaines. Le jeune président Macron affichait sa volonté de rompre avec une « Françafrique » postcoloniale devenue anachronique. Mais très vite, il se heurte au réel. Car sur un continent redevenu géostratégique dans un monde globalisé, la perte d’influence de la France est si manifeste qu’elle a contraint le Président à réviser son ambition en la matière.
Pour comprendre les raisons qui ont bridé la volonté du candidat, nous avons posé plusieurs questions au journaliste spécialiste de l’Afrique Antoine Glaser, qui a co-écrit Le piège africain de Macron (Fayard) avec Pascal Airault.