A l’appel des syndicats de police, plusieurs milliers de manifestants (35 000 selon les organisateurs) se sont rassemblés devant l’Assemblée Nationale. Quinze jours après le meurtre d’Eric Masson, le policier abattu à Avignon lors d’une intervention sur un point de deal, les syndicats réclamaient une réponse pénale plus forte, et notamment que des « peines minimales » (ou peines planchers) soient infligées aux agresseurs de policiers. Comme prévu, Gérald Darmanin a fait une apparition pour témoigner de son soutien. Le ministre de l’Intérieur s’est difficilement frayé un chemin dans la foule pour échanger quelques mots avec des policiers. Une venue qui s’est déroulée sans accroc, si ce n’est quelques huées ponctuelles. De nombreuses personnalités politiques de tous bords étaient par ailleurs présentes, même si elles n’étaient pas toutes en phase avec les principales revendications.