La candidate des socialistes et des radicaux à la présidence de région Ile-de-France, Audrey Pulvar, s'est attirée les foudres de la droite et de l'extrême droite pour avoir affirmé sur BFM TV que les réunions "non-mixtes" entre personnes touchées par le racisme ne la "choquait pas profondément", et qu'il devait être possible de demander aux personnes blanches qui souhaitaient y assister "de se taire".
La présidente de l'Unef, Mélanie Luce avait évoqué la semaine dernière l'organisation de réunions "non-mixtes" au sein du syndicat étudiant pour "permettre aux personnes touchées par le racisme de pouvoir exprimer ce qu'elles subissent", provoquant une vive polémique.
Interrogée à ce sujet, Audrey Pulvar a d'abord expliqué: "Que des personnes discriminées pour les mêmes raisons et de la même façon sentent la nécessité de se réunir entre elles pour en discuter, ça ne me choque pas profondément. S'il se trouve que vient à cet atelier à destination des personnes noires et métis une femme blanche ou un homme blanc, il n'est pas question de la ou le jeter. En revanche on peut lui demander de se taire, d'être spectateur ou spectatrice silencieux."