Les vaccins, comme tout médicament, peuvent provoquer des effets indésirables. La plupart sont bénins (douleur au site d’injection, maux de tête, fièvre...), mais d’autres sont parfois plus graves (choc allergique...).
En France, des centres régionaux de pharmacovigilance analysent en permanence les déclarations d’effets secondaires rapportés par les patients, les médecins et les industriels. Les centres remontent régulièrement ces données à l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) qui les centralise. En cas d’alerte, l'ANSM peut décider rapidement de modifier l’utilisation d’un vaccin dans une population particulière, d'ajouter la reconnaissance d’un nouvel effet indésirable ou même de stopper son utilisation.
Il en est de même dans chacun des pays européens, via leurs agences nationales. Les données de suivi des vaccins sont consolidées au niveau européen et mondial. Cela permet d’avoir une vision précise de leur tolérance sur des millions de personnes vaccinées et de détecter des événements indésirables plus rares