Derrière son masque, Benjamin Berthet, infirmier en réanimation à l'hôpital Lyon Sud, garde le sourire. Pourtant, après un an de pandémie la fatigue est omniprésente.
Benjamin est au chevet des malades dans cet hôpital de Lyon. Il raconte son quotidien : «C’est un trop plein du fait de l’épuisement général. Ca devient compliqué et malheureusement il y a aussi beaucoup de collègues qui sont dans ce cas-là. On est sur le fil du rasoir tous les jours, on est déjà contents d’arriver à se lever le matin pour aller travailler.»
Un an après le début de la pandémie, dans son service le matériel manque toujours. Il dénonce une «gestion de crise» continue.