La France, à son tour, a décidé lundi de « suspendre par précaution » l’utilisation du vaccin AstraZeneca, en attendant un avis de l’autorité européenne du médicament qui sera rendu mardi après-midi, a annoncé Emmanuel Macron lors d’une conférence de presse à Montauban. Cette annonce intervient après des suspicions de cas de thromboses et de coagulation chez plusieurs personnes vaccinées avec le produit développé par le laboratoire anglo-suédois.
Le professeur Daniel Camus, infectiologue à l’Institut Pasteur de Lille et membre du Haut Conseil de la santé publique, veut que les choses soient bien claires : « le vaccin AstraZeneca n’est pas un vaccin de seconde zone, il est soumis, comme les autres, aux mêmes règles pour être mis sur le marché européen et français ». Le médecin appelle au calme et à la raison, « attendons le résultat des investigations qui sont actuellement menées pour trancher définitivement », conclut-il.