Hier, lundi 8 mars, dans le Pays de Martigues, les maires des trois communes qui le constituent ont renommé l'une des salles de l'Hôtel d'agglomération. Cette dernière porte désormais le nom d'une résistante communiste, Lucie Aubrac, qui s'est battue contre l'oppression nazie lors de la seconde guerre mondiale : « Le verbe résister doit toujours se conjuguer au présent, c'est ce que disait Lucie Aubrac, se souvient le maire de Martigues et le président du Conseil de territoire, Gaby Charroux. Les valeurs de solidarité, d'égalité et de justice sont au cœur de la résistance. »
Cette année, la campagne de sensibilisation porte sur le harcèlement de rue et la place qu'occupe la femme dans l'espace public. Un axe qui nécessitera une réflexion non seulement sur les comportements mais aussi sur l’aménagement de l'espace urbain : « Il faut repenser ces espaces avec une mixité plus grande, assure Laurent Belsola, le maire de Port-de-Bouc, et qui permettent une plus grande liberté pour les femmes. Nous appelons, dans nos communes, à rester en alerte, à l'écoute et combattre cet état d'injustice. » Pour Vincent Goyet, maire de Saint-Mitre-les-Remparts, rien n'est acquis, même si l'égalité est inscrite dans la constitution. Pour lui l'éducation des enfants est primordiale. La manifestation était accompagnée d'une exposition de portraits de femmes illustres et d'une présentation de livres abordant le féminisme. Le Pays de Martigues empruntera, prochainement, un autre grand nom féminin de la résistance, celui de Danielle Casanova pour baptiser son pôle d'échange multimodal qui rentrera bientôt en fonction
Retrouvez en interview les trois maires du Pays de Martigues, Laurent Belsola, Vincent Goyet et Gaby Charroux.
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