Le long métrage nous montre également comment la comédienne, lauréate d'un Oscar à l'âge de 24 ans grâce à Vacances romaines avant de devenir l'égérie du couturier français Hubert de Givenchy, est parvenue à trouver une paix intérieure en mettant son statut de star au profit des autres. Comme lorsqu'elle devient ambassadrice de l'UNICEF à la fin de sa vie, elle qui avait grandi avec la guerre. "Le secret le mieux gardé au sujet d'Audrey, est qu'elle voulait être aimée", entend-on dans ce film (et dès les premières secondes de la bande-annonce), qui fait office de biographie condensée en une centaine de minutes.
Ce qui est peut-être sa limite, car les plus grands connaisseurs pourraient ne rien apprendre au sujet de celle qui a signé sa dernière apparition dans Always, devant la caméra de Steven Spielberg. Beaucoup d'informations se trouvent déjà dans des livres qui lui ont été consacrés, mais ce n'est pas pour autant que le documentaire n'est pas intéressant, puisqu'il permet d'aller au-delà de l'image imprimée sur pellicule grâce à des entretiens avec son fils, Sean Hepburn Ferrer, ou des archives inédites. Et notamment des interviews de la principale intéressée, dont certaines en français. Les inconditionnels d'Audrey Hepburn et ceux qui ne le sont pas particulièrement auront cependant un point commun à la fin de ce documentaire : l'envie de se (re)plonger dans sa filmographie.