Plus simple mais moins fiable que le test nasopharyngé, le prélèvement salivaire sera plus largement utilisé dans les semaines qui viennent. Jusqu’ici, il était préconisé pour les personnes symptomatiques et seulement en « deuxième intention, c’est-à-dire essentiellement quand le test nasopharyngé est difficile ou mal toléré », rappelait la Haute autorité de santé (HAS). Mais la donne a sensiblement changé le 11 février dernier. Ce jour-là, la HAS a élargi la possibilité d’utiliser les prélèvements salivaires en recommandant de les étendre « aux personnes contact également en deuxième intention » et « surtout aux dépistages itératifs (répétés, Ndlr) dans des populations ciblées ». Le feu vert de la HAS va donc permettre de tester plus largement et plus régulièrement, notamment dans les écoles, les universités, les Ehpad et dans les rangs du personnel soignant. La fiabilité de ces tests, même si elle est inférieure à celle des tests nasopharyngés, est malgré tout jugée satisfaisante par la Haute Autorité de Santé. Dans les faits, pour faire simple, seule la méthode de prélèvement change : au lieu d’enfoncer un écouvillon dans le nez, on vous demande de cracher de la salive dans un tube. La méthode d’analyse (PCR) en revanche reste la même et ce ne sont donc pas des tests dits « rapides ».