« L’évolution épidémique de la Covid-19 sur le territoire du Dunkerquois s’est dégradée brutalement ces derniers jours », indiquait la préfecture du Nord dans un communiqué, vendredi, pointant “un taux d’incidence de 515 cas pour 100.000 habitants contre 384 il y a une semaine, tandis que la présence du variant anglais s’est accélérée sur le territoire”. Inquiets, les maires de la communauté urbaine avaient demandé aux autorités de fermer les collèges et lycées une semaine avant les vacances scolaires et de donner la possibilité de déroger à l’obligation scolaire pour les enfants en primaire. La préfecture a finalement préféré décaler l’arrivée et la sortie des classes dans les écoles maternelles et élémentaires afin d’éviter les attroupements et de faire fonctionner les collèges et lycées « en mode mixte (présentiel/distanciel) ».
Aurélia Legrand, parent d’élève à l’école maternelle André Nita, aurait préféré une fermeture des écoles : « ça m’aurait plus rassuré que les écoles ouvertes. J’ai quelqu’un de ma famille qui a attrapé le Covid et ça me rassure pas vraiment, mais on n’a pas d’autres choix que de les mettre en classe.» a expliqué la jeune femme.
Lundi matin, le maire de la ville a également fait part de son incompréhension face à cette décision, dénonçant des mesures « déconnectées de la réalité du terrain ».