Pr. Karine Lacombe : "C'est un pari qui a été fait : on est au bord du précipice. Pour l'instant, on est en équilibre. Personne n'espère qu'on va tomber. On aurait pu profiter des vacances pour confiner très fort et couper la dynamique de l'épidémie."

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Au lendemain du nouveau point sur l'épidémie du gouvernement, la professeure Karine Lacombe, infectiologue et épidémiologiste, Cheffe de service des Maladies infectieuses de l’Hôpital Saint-Antoine (AP-HP), est l'invitée du Grand Entretien de France Inter

Plus d'infos : https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien-05-fevrier-2021

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Pr. Karine Lacombe : "La dynamique de l'épidémie en France est différente de ce qu'il se passe ailleurs : la grande différence avec nos collègues c'est qu'on a depuis longtemps des mesures de restriction qui font qu'on n'a pas une flambée épidémique."

Pr. Karine Lacombe : "Le confinement est une histoire de sémantique. Plus on limite les déplacements, plus on va vers un confinement qui ne n'en porte pas le nom. Si on veut casser la dynamique, il faut des mesures de coercition plus importantes."

Pr. Karine Lacombe : "Avec le variant anglais, on est dans le début de l'ascension. On était il y a deux semaines à 1%, on est aujourd'hui à 14%. On est dans le modèle de ce qui s'est passé en Angleterre entre septembre et décembre."

Pr Karine Lacombe sur l'application StopCovid : "Peut-être qu'elle est arrivée un peu tard [...] Ce qui est important, c'est qu'elle soit là, pour le futur : c'est l'automne qui nous préoccupe"

Pr. Karine Lacombe : "Ce n'est pas uniquement avec les médicaments antiviraux que l'on va contenir l'épidémie. Peu de traitements ont émergé mais la recherche est très active."

Karine Lacombe : "Fin juillet, nous avons repris les cellules de crises que nous avions interrompues en juillet grâce à la meilleure situation épidémique. Je ne dirais pas que l'hôpital est en crise, mais on est vigilants sur l'évolution de la situation."

Pr Karine Lacombe : "L'histoire d'un virus qui serait moins transmissible ou moins grave est une histoire totalement construite, on n'en sait rien pour l'instant."

Pr Karine Lacombe : "Le gros de l'épidémie est derrière nous, mais on sait tous que l'épidémie a une queue, qui peut traîner pendant des semaines voire des mois"

Karine Lacombe : "Le variant delta est extrêmement contagieux, il a acquis des capacités de contamination élevées. Mais on arrive à en maîtriser la diffusion par la vaccination, elle permet de diminuer les hospitalisations et le risque de décès."

Karine Lacombe : "Le confinement, c'est une mesure de santé publique, ce n'est pas une mesure individuelle."

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