Producteur tabassé : Le parquet réclame la détention provisoire et la mise en examen des policiers pour "violences volontaires avec arme en réunion, propos racistes et faux en écriture"

2020-11-29 9

Le procureur de la République de Paris s'explique : "Les policiers qui ont été entendus et ont affirmé que Michel Zecler avait été contrôlé en raison du non port du masque et d'une odeur de cannabis qui s'échappait d'une sacoche. La sacoche a été saisie plusieurs heures plus tard par la police chargée de l'enquête contenait 0,5 grammes de cannabis. Les policiers ont expliqué leur comportement par la peur mais aussi par le fait qu'ils pensaient être dans un lieu public, c'est à dire dans le hall d'un immeuble et non pas dans un lieu privé. Concernant les propos racistes qu'ils auraient tenu selon Michel Zecler et un des témoins, ils nient avoir tenu de tels propos.

Le lancé de la grenade est justifié par la volonté de s'extirper de ce lieu. Après deux jours de garde à vue dans les locaux de l'Inspection générale de la police nationale, les quatre policiers accusés du passage à tabac de Michel Zecler, un producteur noir, ont été présentés à la justice dimanche à la mi-journée. Le parquet de Paris requiert la mise en examen de quatre policiers impliqués dans le tabassage de Michel Zecler, pour "violences volontaires avec arme en réunion, propos racistes et faux en écriture" , et le placement en détention provisoire de trois d'entre eux.