« Ce n'est pas très fute-fute d'avoir utilisé ce code », confie d'entrée de jeu Me Frédérik-Karel Canoy, au premier jour du procès de l'affaire dite des « écoutes » impliquant l'ancien président de la République Nicolas Sarkozy. L'avocat de Paul Bismuth affirme que son client est « très affecté » que l'ancien Président et son avocat Thierry Herzog aient emprunté son nom pour communiquer via une ligne secrète.
En 2014, Nicolas Sarkozy utilisait une ligne secrète, grâce à une carte SIM prépayée sous l'alias « Paul Bismuth », un nom issu d'une connaissance du lycée de Thierry Herzog, avocat de l'ancien président, et qui est également impliqué dans l'affaire.
Le tribunal a finalement suspendu l'audience jusqu'à jeudi le temps de réaliser une expertise médicale d'un des trois prévenus : le ex-haut magistrat Gilbert Azibert.
Mais le vrai Paul Bismuth s'est donc bien constitué partie civile. Une première surprise dans ce procès qui va se dérouler jusqu'au 10 décembre.