La FFC a régulièrement fait l'objet d'attaques ces derniers temps. Comment vous expliquez par exemple la création du collectif "Prends ma roue", quelle interprétation vous donnez à tout ça ?
Malheureusement, dans une période de cris aussi dure que celle qu'a traversé notre pays cette année, il y a des frustrations qui se créent, et on peut le comprendre. Certains savent le gérer, d'autres ont plus de mal à se contenir et dans ce cas-là, on tape sur ceux qui essaient de gérer malgré tout dans la situation de crise. Je vois bien que le terreau sur lequel se sont formées les premières critiques est né de ça, des privations d la période du premier confinement. Et de fil en aiguille, quand on veut rentrer dans une logique où on est plus en train de démolir que de construire... Critiquer, c'est sans fin, on peut toujours critiquer les choses. ce que je souhiate pour notre fédération, c'est que le climat soit le plus apaisé possible pour pouvoir réfléchir ensemble, car on a besoin d'être nombreux à réfléchir, pour essayer de travailler le mieux possible pour l'avenir de notre sport, qui est un avenir porteur. Il est porteur parce que le vélo reprend une telle place dans notre société que c'est impossible que le sport cycliste n'en sorte pas grand gagnant. Mais pour ça, il faut pouvoir travailler sérieusement, dans la durée, ça ne se fait pas en claquant des doigts, et c'est ce qu'on essaie d'installer.