Si "la traversée de Paris ce vendredi matin ressemblait plus à un jour ordinaire qu'à un premier jour de confinement", selon les mots du directeur général de l'AP-HP (Assistance publique - Hôpitaux de Paris), Martin Hirsch, sur Twitter, mais l'affluence était nettement moindre qu'un jour normal dans les transports en commun.
Comme lors du premier confinement, les dérogations sont possibles pour faire ses courses, aller chez le médecin, mais aussi prendre l'air pendant "une heure maximum" et dans "un rayon d'un kilomètre du domicile". L'amende restera de 135 euros en cas de défaut d'attestation temporaire. Des "attestations permanentes" peuvent être délivrées par les entreprises et les écoles.
Les guichets des services publics ou les marchés alimentaires resteront ouverts (sauf si le préfet en décide autrement), et certains magasins bénéficiant de dérogations. Mais les commerces jugés "non-essentiels" (dont les bars et restaurants) resteront fermés. Cette dernière mesure a provoqué une bronca chez de nombreux commerçants, dont les libraires, furieux que de grandes enseignes restent ouvertes et de la concurrence des plate-formes de vente en ligne.