L'appel au boycott de produits français au nom de la défense de l'islam lancé dimanche par une partie du monde arabo-islamique fait redouter à la communauté musulmane de France une "surenchère", dans un climat politique, religieux et identitaire perçu comme pesant. Premier officiel à rompre le silence, Mohammed Moussaoui, le président du Conseil français du culte musulman a appelé lundi les musulmans de l'Hexagone à "défendre l'intérêt" de la France.