Mâchoires serrées, le locataire de la Maison Blanche, qui briguera le 3 novembre un second mandat de quatre ans, s'est efforcé de dépeindre son adversaire comme une marionnette de la "gauche radicale", que ce soit sur la santé, la sécurité ou le climat. Mais l'ancien vice-président de Barack Obama, dont la combativité suscitait des interrogations, a tenu le choc dans ce face-à-face organisé à Cleveland, dans l'Ohio, parmi les Etats les plus disputés de l'élection.
Questionné sur ses impôts, Donald Trump a réfuté les accusations du New York Times. Le quotidien américain a ainsi expliqué ces derniers jours que le républicain n'avait payé que 750 dollars de taxes sur l'année 2016, lorsqu'il avait été élu. Le président sortant a assuré en revanche qu'il avait déboursé «des millions de dollars», et que les révélations n'avaient donc aucun lieu d'être.