Alors que les glaces du Groenland fondent à une vitesse inédite, les appétits s’aiguisent pour ses formidables ressources minières jusqu’alors inaccessibles. Le sous-sol de l’île regorge de minerais qui, pour une partie de la classe politique locale, pourraient permettre à cette jeune nation de financer son indépendance totale du Danemark (qui contribue encore pour 50% du budget de l’île). Mais c’est trop cher payer pour les habitants de Narsaq, village de pêcheurs de 1300 habitants au sud-ouest de l’île, où beaucoup se mobilisent contre le projet minier d’investisseurs australiens et chinois de raser la montagne pour en extraire 60000 tonnes de minerai par an. Leur mot d’ordre : « Urani Naamik », non à l’uranium.
https://www.franceinter.fr/emissions/je-reviens-du-monde-d-avant/je-reviens-du-monde-d-avant-05-juillet-2020