Marisol Touraine : "On finit par oublier régulièrement que la grande inconnue, c'est le nombre de personnes qui vont être finalement touchées par l'épidémie, et la proportion de gens qui auront des difficultés graves."

2020-03-13 2,895

Léa Salamé et Ali Baddou recoivent Eric Caumes, chef du service des maladies infectieuses à La Pitié-Salpêtrière et Marisol Touraine, Présidente d'UNITAID, ancienne ministre de la Santé, sont les invités du grand entretien.
Plus d'infos : https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien-13-mars-2020

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Pr Éric Caumes : "Il faut rassurer, dire que la transmission se fait avant tout par goutelettes : le masque chirurgical protège très bien. L'incertitude c'est de savoir si des patients peuvent transmettre par l'air."

Pr Éric Caumes : "Il est très difficile de faire des prédictions. Théoriquement, les mesures qui ont été prises devraient permettre d'aplanir le fameux pic épidémique et de rendre la gestion des malades plus facile."

Éric Caumes : "L'objectif des 5000 contaminations/jour ne sera pas atteint (...). Le fait que ça stagne s'explique par le fait qu'il y a toujours des contaminations en milieu scolaire, et après, ça se transmet dans les familles."

Pr Éric Caumes : "L'histoire du 15 est l'une des erreurs majeurs qui ont été faites dans la gestion de cette épidémie. On a saturé un numéro d'appel très important. Il faut un numéro vert, une cellule pour s'occuper des patients inquiets."

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Marisol Touraine : "Les retraités vont contribuer, ce qui n'était pas le cas dans les réformes précédentes."

Marisol Touraine : "Le président hier soir était chef de guerre : c'est une forme de guerre que nous menons face à cette l'épidémie qui arrive, à cette vague que nous n'arrivons pas totalement à identifier. Et il était aussi le rassembleur de la Nation."

Marisol Touraine sur la fin de vie : "C'est un changement qui est tout sauf mineur"

Marisol Touraine : "Le choix qui est fait par le gouvernement est celui d'une stratégie évolutive. Personne ne peut dire que dans deux jours, une semaine, les bars, les restaurants, ne seront pas fermés."

Marisol Touraine, ancienne ministre de la Santé : "Je regrette que l'on ne mette pas sur le métier la question de la fin de vie. J'aurais souhaité que, dès le quinquennat précédent, nous puissions aller au-delà de ce qui a été fait"

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