Ceux qui utilisent les médias sociaux pour s'informer seraient plus exposés à la désinformation sur les vaccins.
C'est ce qu'a montré une étude menée par des chercheurs de l'Université de Pennsylvannie.
Cette étude a impliqué 2500 adultes américains et est basée sur des enquêtes représentatives au niveau national.
20 % des répondants ont dévoilé qu’ils étaient au moins “quelque peu mal informés”.
Les chercheurs trouvent “inquiétant” un tel niveau de désinformation.
Les informations fausses autour des vaccins sont dangereuses car elles sapent les taux de vaccinations.
Le mode de consommation de certains médias pourraient être la raison pour laquelle la désinformation a augmenté.
Ceux qui utilisent les médias traditionnels étaient moins susceptibles d’approuver les allégations de anti-vaccins.
Cette étude ne montre pas de lien de causalité.
Mais les résultats peuvent jouer un rôle important dans l'efficacité de campagnes nationales de vaccination.