Bienvenue dans votre météo des municipales pour tout comprendre du climat politique de cette campagne.
Vous avez certainement froid. Ce n’est pourtant rien comparé à La République en marche. Regardez sur notre carte : c’est un phénomène météo rare. L’air glacial pour la majorité s’engouffre juste là, par le bassin méditerranéen.
À Montpellier, l’institut Harris interactive teste Patrick Vignal, le candidat LREM à 7%. Puis cette masse d’air froid va remonter progressivement sur le pays. A Nîmes, Yvan Lachaud est à 15, 20 points derrière le maire sortant.
La bonne nouvelle pour la majorité, c’est que cette dépression semble perdre en intensité à mesure qu’elle remonte vers le nord. A Strasbourg, le candidat LREM Alain Fontanel est crédité à 25% avec tout de même un gros différentiel d’intentions de vote par rapport à la gauche. L’Ifop fait grimper le mercure : la gauche strasbourgeoise dans son ensemble est testée à 45%.
Forcément, avec de telles masses d’air chaud et d’air froid, il ne faudra pas s’étonner de voir apparaître quelques orages par-ci-par-là. A commencer par Paris où la campagne commence à se structurer autour d’un duel entre Anne Hidalgo et Rachida Dati. On rappelle une règle de prudence aux autres candidats : on évite de rester statique sous un orage.
On finit avec un clin d’œil à nos amis les bêtes. La Fondation 30 millions d’amis affirme que plus d’un Français sur deux est prêt à voter pour un candidat qui s’engage en faveur des animaux.
Une nouvelle qui dégage l’horizon des maires de Tourcoing, ici près de Lille, la ville du ministre Gérald Darmanin, et de Toulon, de l’autre côté de la France. Ces deux villes possèdent chacune un adjoint chargé du bien-être animal.
On termine évidemment par l’éphéméride. Nous sommes à 48 jours du premier tour des municipales.
Et comme le dit le dicton : « A la Saint-Angèle, n’oublie pas que les municipales ne se jouent pas qu’à la proportionnelle »