Manifestations : mal identifiés, les policiers rappelés à l’ordre S’ils sont obligés d’arborer un RIO permettant de les identifier... les policiers se passent fréquemment de cette contrainte, explique « Le Parisien ». Depuis novembre 2018 et les premières manifestations de Gilets jaunes, plus de 200 enquêtes ont été ouvertes par l’IGPN pour violences policières. Les fonctionnaires mis en cause ne sont, dans la majorité des cas, jamais retrouvés. Depuis 2014, les fonctionnaires de police et les gendarmes sont obligés d’arborer un RIO pour « référentiel des identités et de l’organisation ». Mais, en bientôt six ans de mise en place, la mesure est encore refusée par beaucoup. Le 30 décembre dernier, le directeur général de la police a tenu à rappeler à l’ordre l’ensemble de ses troupes. Si les syndicats de police revendiquent le droit de ne pas être trop identifiables, les associations de défense des droits de l’homme, elles, appellent au respect de la loi. Anne-Sophie Simpere, responsable « plaidoyer liberté » au sein d’Amnesty Internationa