L'ancien PDG de Renault-Nissan Carlos Ghosn a dénoncé mercredi un « coup monté » contre lui et s'est dit décidé à « laver son honneur », lors de sa première apparition publique à Beyrouth depuis sa fuite rocambolesque du Japon, où il est accusé de malversations financières.
Devant un parterre de quelque 150 journalistes méticuleusement choisis par son équipe de communication, le capitaine d'industrie déchu, théâtral et doigt accusateur, l'a proclamé : « présumé coupable » par le système judiciaire japonais dès son arrestation en 2018, il n'avait « d'autre choix » que de fuir face à des accusations « sans fondements ».