Le puissant général iranien Qassem Soleimani, en charge des affaires irakiennes au sein de l’armée idéologique d’Iran, a été tué dans le bombardement, par les Américains, d’un convoi à l’aéroport de Bagdad ce vendredi. Au moins neuf personnes sont mortes dans la nuit de jeudi à vendredi lors de cette attaque.
L’émissaire de Téhéran pour les affaires irakiennes, le puissant général Qassem Soleimani, et un autre leader pro-iranien en Irak ont été tués tôt ce vendredi 3 janvier dans un raid américain à Bagdad, trois jours après une attaque inédite contre l’ambassade américaine.
Aussitôt après la mort du général iranien Soleimani, en charge des affaires irakiennes au sein de l’armée idéologique de la République islamique, et d’Abou Mehdi al-Mouhandis, numéro deux du Hachd al-Chaabi, coalition de paramilitaires majoritairement pro-Iran désormais intégrés à l’Etat irakien, le Pentagone a annoncé que le président américain Donald Trump avait donné l’ordre de « tuer » Soleimani.
Pour Phillip Smyth, spécialiste américain des groupes chiites armés, « c’est la plus importante opération de décapitation jamais menée par les États-Unis, plus que celles ayant tué Abou Bakr al-Baghdadi ou Oussama Ben Laden », chefs des nébuleuses ultraradicales Etat islamique et Al Qaïda.
Au moins neuf morts
Au moins neuf personnes ont été tuées dans la nuit de jeudi à vendredi lors du bombardement d’un convoi à l’aéroport de Bagdad, trois jours après une attaque inédite de l’ambassade américaine par des manifestants pro-iraniens, ont indiqué des responsables des services de sécurité.