L’ex-patron du groupe automobile Renault-Nissan, Carlos Ghosn, est rentré à Beyrouth, malgré son assignation à résidence à Tokyo, où il est sous le coup de quatre inculpations pour corruption, ont rapporté en début de soirée, hier, deux médias locaux. Une information confirmée par une source interrogée par L’Orient-Le Jour puis en France par les Echos, Europe 1 et plusieurs médias.
Si les circonstances de cette fuite au Liban restent encore à éclaircir, l'entourage de Carlos Ghosn a expliqué à la radio française qu'il ne souhaite pas se soustraire à la justice, mais que le contexte juridique nippon ne lui laissait pas la possibilité d'espérer un procès équitable.
M. Ghosn est, selon le quotidien al-Joumhouriya, premier à avoir rapporté l’information, arrivé à l’aéroport de Beyrouth à bord d’un avion privé en provenance de Turquie. Les circonstances de ce voyage de l’homme d’affaires libano-franco-brésilien, malgré son assignation à résidence au Japon, ne sont toutefois pas encore claires. La date exacte de son retour au Liban n’est pas claire non plus. Une source a indiqué à L’Orient-Le Jour que M. Ghosn a été vu lundi matin à Beyrouth.