Assouplissement des 80 km/h, cadre pour les trottinettes, rétribution pour aller travailler à vélo ou chartes pour les travailleurs des plateformes ... Voici les changements que pourrait apporter le vaste projet de loi d’orientation des mobilités que les députés s'apprêtent à adopter définitivement ce mardi 19 novembre, par un ultime vote de l'Assemblée.
Présenté il y a un an en Conseil des ministres alors qu'émergeait tout juste le mouvement des «gilets jaunes», ce texte, qui fera l'objet d'un vote en début de soirée, se veut notamment une réponse au «sentiment d'abandon» dans certains territoires.
Porté initialement par Elisabeth Borne puis par le secrétaire d'Etat aux Transports Jean-Baptiste Djebbari, il part du constat d'une mobilité «en panne» et vise à «des transports du quotidien à la fois plus faciles, moins coûteux et plus propres».
Une enveloppe de 13,4 milliards d'euros doit être affectée sur la période 2018-2022 au développement des infrastructures, essentiellement pour les «déplacements du quotidien».