Un rapport de l'Inspection générale de la Justice pointe les failles dans le traitement judiciaire des féminicides.
Sur 88 homicides conjugaux étudiés, la victime s'était déjà signalée dans 41% des cas. Deux tiers des victimes avaient subi des violences conjugales antérieurement à l’homicide. D'après les résultats du rapport, les mains courantes débouchent rarement sur des investigations. 80% des plaintes transmises au parquet sont classées sans suite.
Pour améliorer la prise en charge des victimes, l'IGS propose 24 recommandations. La ministre de la Justice Nicole Belloubet s'est engagée à les mettre en oeuvre.