« On aurait tellement aimé qu'il soit là pour le passage du Tour l'an prochain... » Le Limousin, fief de Raymond Poulidor, était inconsolable et pudique, mercredi après l'échappée de sa légende, dont on retenait surtout, outre la carrière, la « simplicité », clef de sa popularité.
Deux fois déjà, en 2004 pour un départ d'étape, puis en 2016 pour les 80 ans du champion, la Grande Boucle, qui a tant fait pour la légende de Poupou, s'était arrêtée dans son village de Saint-Léonard-du-Noblat (Haute-Vienne). Le maire, Alain Darbon, avait alors été éberlué par « l'engouement autour de Poulidor, plus d'un demi-siècle après ses exploits » sportifs.
Dans ce village qui a vu grandir et vivre Raymond Poulidor, l’émotion était palpable quelques heures après l’annonce de sa mort.