Deux jours après le bond de l'extrême droite aux législatives, le socialiste espagnol Pedro Sanchez scelle un accord avec la gauche radicale de Podemos pour former un gouvernement qui a encore besoin de l'appui d'autres forces pour devenir une réalité. S'il parvient à être investi, ce gouvernement de coalition, le premier depuis le rétablissement de la démocratie après la mort du dictateur Franco en 1975, mettra fin à plusieurs mois de paralysie politique dans un pays en proie à une instabilité chronique depuis la fin du bipartisme en 2015.