Entouré de la direction du parti de Charles Blé Goudé, le Dr Patrice Konan Saraka, le secrétaire général du COJEP donne la position de son parti sur la procédure judiciaire ouverte par le parquet d’Abidjan contre son leader Charles Blé Goudé, pour crimes contre prisonniers de guerre, viol, homicide volontaire et torture.
Ce vendredi 8 Novembre la Direction du Cojep le parti de Charles Blé Goudé a donné une conférence de Presse à Abidjan pour donner sa position sur la procédure ouverte contre son leader Charles Blé Goudé.
Voici les propos liminaires du Dr Patrice Konan Saraka, Secrétaire Général du Cojep.
LES FAITS
Arrêté le 17 janvier 2013 au Ghana et détenu à la DST pendant 14 mois (du 18 Janvier 2013 au 22 Mars 2014), le pouvoir et la justice ivoirienne qui avaient toute la latitude de juger le Ministre Charle Blé Goudé ont volontairement renoncé malgré l’insistance des avocats à ce droit légitime, en le transférant à La Haye, le 22 Mars 2014.
Le Leader du Cojep qui ne se reproche rien s’est soumis à cette procédure. L'état ivoirien a maladroitement tenté d'être partie prenante à ce procès. Laquelle demande a été catégoriquement rejetée.
82 témoins au total se sont succédés.
A l’issue de la procédure la chambre a décidé d’acquitter purement et simplement Charles Blé Goudé qui, en homme libre se trouve actuellement en Hollande.
Dix (10 mois) après cet acquittement, à l’étonnement général la justice ivoirienne décide de le poursuivre pour des faits pour le moins curieux : ‘’crime contre des prisonniers de guerre’’
Après deux reports consécutifs, les accusations de crimes contre prisonniers de guerre se sont transformés subitement en ‘’viol, homicide volontaire et torture’’. Tout cela frise l’improvisation.
NOTRE ANALYSE
Nous constatons que la sous-traitance du dossier Charles Blé Goudé ayant échoué à la Cour Pénale International, le pouvoir ivoirien tente d’utiliser l’appareil judiciaire pour faire aboutir son propre agenda politique ; donnant ainsi l’impression de regretter ce transfèrement.
A la réalité, au vu de la variation des accusations en l’espace de trois semaines, le Cojep conclut légitimement que la justice ivoirienne ne sait pas pourquoi elle poursuit CBG.
La vérité c’est que Charles Blé Goudé n’est pas poursuivi mais pour ce qu’il a fait mais pour ce qu’il est, pour ce qu’il représente c’est-à-dire un leader charismatique, un adversaire politique redoutable.
Mesdames et messieurs les journalistes, le régime ivoirien s’archarne contre le Ministre Charles Blé Goudé pour l’empêcher de participer pleinement à la vie politique en Côte d’Ivoire.
Les autorités ivoiriennes affichent ainsi clairement leur volonté d'écarter un adversaire politique qui vient d'être élu Président d'un parti politique bien structuré et en plein ascension, en l’occurrence le Cojep.
LA POSITION DU COJEP
Le Cojep dénonce ce harcèlement politique contre son Président ;
Le Cojep dénonce l’utilisation de la justice à des fins politiques ;
Le Cojep réitère sa