L’Opinion dévoile la nouvelle doctrine des inspecteurs du recouvrement de la Sécu. Au lieu de sanctionner les entreprises à la moindre erreur, ils partiront du principe qu’elles sont de bonne foi.
«L’idée, c’est non seulement de corriger les absurdités de ce genre, mais plus généralement de changer l’état d’esprit des contrôleurs de l’Urssaf. C’est l’application du fameux « droit à l’erreur, explique Nicolas Beytout, droit à l’erreur qui avait été promis par Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle, qui avait été voté il y a 18 mois, et appliqué en priorité au fisc. Dans la loi, on évoque l’installation de relations de confiance entre les Français et leur administration, et Bercy explique qu’il faut passer d’une administration qui contrôle et qui sanctionne à une administration qui conseille et qui accompagne. Qu’il faut remplacer la défiance par la confiance.»