Environ 500 personnes, selon la police, se sont rassemblées samedi après-midi devant le palais de justice de Rouen pour exprimer leur inquiétude face aux conséquences possibles de l'incendie de l'usine chimique Lubrizol dans cette ville il y a un mois, ont constaté des journalistes de l'AFP.
«Notre passé sent Lubrizol, notre avenir sent le cancer», ou encore «Avec Lubrizol, on meurt un peu, mais pas trop», pouvait-on lire sur des pancartes brandies par les participants, réunis à l'appel d'un «collectif unitaire», regroupant associations, syndicats et partis politiques.