Pas moins de 480 bâtiments sont ainsi recensés, dont 20 installations nucléaires de base (INB) civile et une de défense. "Sur le site, il y a différentes grandes zones spécialisées suivant les recherches effectuées. Il y a notamment trois grands pôles facilement identifiables. Le premier étudie ce qu'il se passe quand le cœur d'un réacteur fond, comme cela a été le cas à Fukushima. Le deuxième consiste à analyser les conséquences lorsque la température monte très rapidement dans un temps relativement court dans une centrale. Le troisième est de savoir, quand l'accident survient, comment s'échappent les produits de fission", tente de synthétiser Guy Brunel pour résumer les multiples activités très poussées du CEA Cadarache. Et d'ajouter, pour casser quelques possibles clichés : "Quand on fait des expériences, on ne bat pas des records de puissance !"