Impossible de passer au travers des mailles de la pub "Comme j'aime" multidiffusée... Le patron de la société qui commercialise des repas de régime y apparait lui-même et promet "1 semaine gratuite". 7 petits-déj, 7 déjeuners et 7 dîners gratuits ? Pas vraiment... Les clients devaient en fait souscrire un abonnement de 4 semaines et donc payer 3 semaines. Ils pouvaient toujours faire valoir leur droit de rétractation au bout d'une semaine, et se faire ainsi rembourser les 3 semaines payées, mais les frais de retour pour les repas restants étaient tout de même à leur charge. L'association de consommateurs CLCV a donc saisi la justice. "Pour que ce soit gratuit, il ne faut rien payer, qu'il n'y ait pas de transfert d'argent du consommateur vers le professionnel", François Carlier, délégué général CLCV. Le tribunal de Paris a estimé qu'il s'agissait d'une "pratique commerciale trompeuse" et condamné la société à retirer immédiatement toute mention "semaine gratuite". "Il n'y a aucun problème. Si la cour considère que le fait d'utiliser le mot gratuit est maladroit, on va changer ce terme", Bernard Canetti, patron de Comme j'aime.