La commission électorale a confirmé l’impasse politique dans laquelle se trouve Israël, après les élections législatives.
Les résultats quasi définitifs des élections législatives israéliennes publiés vendredi 20 septembre par la commission électorale ont confirmé une impasse politique, aucun des deux partis arrivés en tête ne pouvant former une coalition.
Le parti « Bleu-blanc » centriste de Benny Gantz a obtenu 33 sièges, contre 31 pour le Likoud du Premier ministre sortant Benjamin Netanyahu, selon la commission électorale, qui a précisé que les résultats définitifs seraient donnés mercredi.
Il reste à décompter les votes de 14 bureaux de vote, où des irrégularités ont été signalées, selon un communiqué de la commission électorale.
La troisième plus grande formation issue du scrutin de mardi est la Liste arabe unie qui a obtenu 13 sièges, devant les 9 sièges du parti ultra-orthodoxe séfarade Shass.
Le parti ultra-orthodoxe ashkénaze Yaadout Hatorah (« Judaïsme unifié de la Torah » en français) a obtenu 8 sièges comme la formation laïque nationaliste Israël Beiteinou de l’ancien ministre Avigdor Lieberman.
Puis vient la liste de droite radicale Yamina avec 7 mandats, le parti travailliste qui obtient 6 sièges et la liste de gauche du Camp démocratique avec 5 sièges.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui joue sa survie politique, avait appelé jeudi son rival Benny Gantz à la formation d’un gouvernement d’union nationale, mais ce dernier a répondu vouloir également un gouvernement d’union afin de sortir le pays de l’impasse politique, mais étant placé à sa tête.