Guillaume Larrivé est l’un des trois candidats à la présidence des Républicains. Il explique son choix : «J’y vais pour transformer Les Républicains. J’en ai marre des poncifs et des formules creuses ! Je veux qu’on soit le grand mouvement politique de l’après Macron (…) C’est à nous de proposer un nouvel ordre politique».
Mais quelles différences entre sa candidature et celle de Christian Jacob ou de Julien Aubert ? «On a une ambition commune, assure notre invité, mais on a des projets différents. Moi, je ne veux pas qu’on soit un petit parti anti-Macron, il faut construire une nouvelle offre politique !».
Mais à bien y regarder, les différences semblent être minimes tant les courants au sein du parti semblent se rejoindre. «Pas sûr, explique l’élu. Par exemple, je suis sans doute le plus libéral mais c’est un terme tellement polysémique qu’il est difficile à expliquer dans le débat public !(…) Je veux qu’on soit le parti de la liberté (…) Mais il faut aussi se libérer du capitalisme de surveillance qui peut exister, parfois. »
L’une des principales propositions du candidat Larrivé est la suppression du droit du sol. Il précise : «Il faut arrêter l’immigration de masse et ça passe par la suppression du droit du sol. Naître en France ne doit pas vous rendre automatiquement Français. Au nom de quoi y aurait-il un automatisme ?»
Au sujet des municipales à venir et de la tentation de certains maires LR de mettre en place un « concubinage » avec LREM, notre invité explique : «Je fais confiance à nos élus pour aller dans la bataille en toute clarté. Mais il n’y a rien de nouveau sous le soleil. Celui qui gagnera sera celui qui porte un projet !».