Arnaud Desplechin : "Je crois qu’il y a quelque chose de canaille dans le cinéma. C’est un art populaire, un art pour les enfants, un art forain. Il y a quelque chose qui ne s'apprend pas dans les écoles"

2019-08-16 214

Le cinéaste Arnaud Desplechin est l'invité du grand entretien de France Inter avec Laetitia Gayet.
https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien-16-aout-2019

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Michel Hazanavicius : "Le témoignage d'Adèle [Haenel] a changé des choses, pas seulement dans le cinéma. D'un seul coup, les victimes prennent la parole, on les écoute coûte que coûte, et ça, c'est quelque chose de formidable."

Omar Sy : "Je ne crois pas que Netflix fasse du mal au cinéma. Dès qu'une nouveauté arrive, on la met en rivalité. On a oublié ce qu'est l'addition. Les choses peuvent s'ajouter. Pour nous les artistes, ça nous fait plus de manières de s'exprimer."

Les critiques de cinéma servent-ils encore à quelque chose ? L'instant M

David Lisnard : "Le musée n'est pas forcément quelque chose de figé. Est-ce qu'on fossilise l'art dans les musées ? Un musée qui renforcerait la connaissance de l'histoire de France, qui permettrait d'avoir une analyse critique, c'est important."

Melody Gardot : "Même partager un sourire est difficile en ce moment (...), c'est quelque chose qui nous manque, ce partage, même avec un étranger dans la rue. La tactilité est quelque chose de très importante"

Camille Emmanuelle : "Quand Luz m'a envoyé un message en me disant "il y a un carnage", je suis sortie en mettant du rouge à lèvres. J'imaginais pas que ce soit possible. C'est quelque chose de prosaïque qui se mélange avec quelque chose de tragique."

Henri Leclerc, avocat : "Il y a quelque chose de nouveau aujourd'hui : la faiblesse des corps intermédiaires. Les réseaux sociaux font une espèce de contact direct, il y a quelque chose de spontané dans l'indignation politique."

Michel Hazanavicius : "Le film parle de ce moment où votre enfant sort de l'enfance. Ca arrive à tous les parents, mais (...) j'ai voulu raconter comme quelque chose d'épique quelque chose de simple"

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