Aujourd’hui nous sommes au volant de la nouvelle Mercedes Classe A berline. C’est un modèle inédit dans la gamme. Précédemment, il y avait une Classe A « courte » et la CLA, accompagnées d’autres versions comme la GLA, la gamme ne cessant de s’étoffer avec 6 modèles et bientôt 7 avec le GLB qui arrive. Nous n’en sommes pas là . Nous somme dans la Classe A berline qui est en fait une Classe A avec un coffre, tricorps, et c’est une voiture à ne pas confondre avec la CLA qui est la même en exécution plus sportive avec pavillon surbaissé. On peut se demander pourquoi a fait 2 modèles qui dans l’esprit sont assez proches : la Classe A berline et la CLA. Les deux voitures ne répondent pas du tout à la même philosophie. La première a une vocation familiale alors que la seconde a une vocation plus coup de cœur. Il y a toutefois quelques paradoxes à cette situation : la Classe berline se veut donc plus familiale et étrangement elle est plus aérodynamique que la CLA, elle est aussi moins logeable en volume de coffre puisqu’elle perd 40 dm3 à cause de ses dimensions plus compactes (14 cm de moins que la CLA), et étrangement aussi parce que son comportement routier nous a plus favorablement régalé que celui de la CLA. Il y a quelques moins nous avions roulé dans une CLA et si le moteur nous avait donné satisfaction, on était en revanche étonné par le comportement du châssis qui était typé très confort. En corollaire, nous avions certains pompages du train arrière et un mouvement ondulatoire qui était parfois déplaisant sur petites routes. Rien de tout cela en Classe A berline qui a un comportement beaucoup plus dynamique. Par rapport à une Classe A « classique », la Classe A berline coûte 650 € de plus, ce qui est un supplément tout à fait raisonnable à condition évidemment d’avoir une empathie pour ce genre de forme de carrosserie et une volonté d’avoir un coffre séparé. Car pour le reste on retrouve ni plus ni moins qu’une Classe A dans le comportement.