Après les nominations européennes de ces derniers jours, Nicolas Bay ne décolère pas: «Les peuples européens ont voté, ont envoyé un certain nombre de messages et il n’en est tenu aucun compte ! Il y a eu un petit mercato qui s’est tenu à Bruxelles de distribution de postes (…) Délibérément, notre groupe a été totalement ostracisé. Ce sont des méthodes qui sont très anti-démocratique !».
Mais cet échec ne vient-il pas aussi un peu du groupe «Identité et démocratie» qui n’a pas su rallier ni les Polonais, ni les Hongrois ? «Dans les votes, quand on s’allie avec les Polonais et les Hongrois, on aura un poids beaucoup plus important, assure notre invité. Qu’on ne soit pas dans le même groupe, c’est un aspect technique un peu secondaire, on se retrouvera sur les votes !».
Une polémique est née lorsque le groupe a refusé de se lever sur l’hymne européen. Une provocation ? «Nous sommes restés assis car, pour nous, l’hymne c’est l’hymne national ! L’Union européenne n’est pas un Etat (…) Nous ne voulons pas que l’UE soit un super-Etat comme certains le souhaitent».
Enfin, concernant la grève des correcteurs du bac, Nicolas Bay se montre ferme : «il faut sanctionner les correcteurs qui refusent de rendre les copies ! C’est inacceptable de prendre en otage des lycéens de cette façon dont certains attendent leurs résultats pour postuler pour certaines écoles ou universités !».