Après de longues négociations, les 28 pays de l’Union européenne se sont enfin mis d’accord et ont proposé Ursula von der Leyen à la présidence de la Commission européenne. D’autres noms avaient été avancés comme celui de Christine Lagarde, qui devrait prendre la direction de la Banque centrale européenne. Cette nomination vient clôturer trois jours d’un sommet de l’Europe intense en rebondissement.
Il aura fallu trois sommets depuis les élections européennes de mai. Le dernier des trois, le plus laborieux de l’histoire, entamé dimanche après-midi, s’est achevé hier soir sur un accord : les vingt-huit chefs d’État et de gouvernement de l’Union européenne se sont entendus sur les noms de ceux qui incarneront l’UE ces cinq prochaines années.
Le premier rôle est attribué à Ursula von der Leyen, l’actuelle ministre allemande de la Défense, issue de la CDU, le parti chrétien-démocrate d’Angela Merkel. C’est elle qui, le 1er octobre, succédera au Luxembourgeois Jean-Claude Juncker à la tête de la Commission, l’instance exécutive de l’UE. Elle sera la troisième conservatrice d’affilée dans ce fauteuil, mais la toute première femme à exercer cette fonction.